L'Institut international d'ingénierie et de l'eau – 2iE, a inauguré, le vendredi 21 juillet 2017 à Kamboincin, des infrastructures d'hébergement au profit des étudiants. Financées par la Banque mondiale, ces 12 bâtiments de 720 chambres viennent augmenter la capacité en logement du campus du 2iE à 1 720 chambres.
Financées à hauteur de 5,8 milliards de francs CFA grâce à la rétrocession par le Burkina Faso au 2iE d'un don de la Banque mondiale, ces infrastructures ont été réalisées dans le cadre du projet Fonds additionnels. Pour le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, l'inauguration de ces 12 bâtiments permet au 2iE de se conformer aux standards internationaux. Selon lui, ces infrastructures de niveau international que l'institut ne cesse de se doter et la qualité de son offre de formation a permis à l'école d'être certifiée ISO-9001, version 2008. Outre les 12 bâtiments de logement, ces travaux ont permis l'équipement des chambres en mobiliers, la viabilisation et la sécurisation du site de l'école, la rénovation et l'équipement du village scientifique. Le ministre a assuré que le gouvernement burkinabè travaille à accompagner le comité ad hoc mis en place par le conseil d'administration de l’institut pour la résolution des problèmes qu’il traverse. De son côté, le directeur des opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte, a signifié : "Le développement n'étant pas envisageable sans une éducation et une formation de pointe, il est compréhensible que nous ayons décidé d'accompagner le plan d'investissement de 2iE depuis 2009. En effet, cette institution de formation, fleuron de l'Afrique, devait impérativement augmenter ses capacités en infrastructures pédagogiques et d'hébergement, améliorer la qualité de ses formations et programmes de recherche avec toutes les activités connexes." Selon lui, en soutenant 2iE, la Banque mondiale et le Burkina Faso contribuent à attirer davantage d'étudiants afin de stimuler l'innovation et la productivité au sein des économies africaines en cours de diversification, et enfin de combler leurs besoins croissants en ingénieurs dans les domaines stratégiques que sont l'eau, l'énergie, l'environnement et les infrastructures. Le représentant de la Banque mondiale, a aussi émis le souhait de voir se résorber définitivement la crise que l'institut connaît depuis quelques années pour permettre à l'école d'accomplir ses missions.
Lassané Osée Ouedraogo, Sidwaya (Ouagadougou) – AllAfrica